Escaliers accessibles : 5 règles à respecter pour l’accessibilité handicap

escalier accessible accessibilite handicap

Si les particuliers ne sont pas soumis aux mêmes normes, elles sont relativement nombreuses et complexes quand on possède ou est responsable d’un ERP ou Etablissement Recevant du Public. Voici 5 règles que l’on doit absolument respecter.

Les normes à respecter en termes d’accessibilité pour les escaliers

Rendre les escaliers accessibles est une obligation, ne serait-ce que pour assurer la sécurité des usagers. Tout a pour objectif d’éviter ou de minimiser les risques de chute, notamment pour les personnes ayant des difficultés à se mouvoir.

Le repérage et le maintien de l’équilibre sont des éléments déterminants, y compris quand la personne à mobilité réduite bénéficie d’une aide. Cela est rendu possible par certains aménagements.

Pour cela, il convient de passer par un escaliéteur professionnel et ce, que l’on ait besoin d’un escalier intérieur ou extérieur pour son ERP.

Certaines normes s’appliquent différemment selon que le bâtiment est préexistant et a besoin d’une rénovation ou s’il fait l’objet d’une sortie de terre (construction).

Ainsi on peut constater une différence de largeur entre les mains courantes qui devront être d’1.20 pour les ERP neufs alors que cela peut être d’un mètre seulement pour les bâtis existants.

Pour des raisons qui peuvent sembler logiques, la main courante doit être continue, rigide et une personne doit pouvoir la prendre facilement en main. Que ce soit au niveau de la première et la dernière marche, la main courante doit se poursuivre sur une longueur de 28 cm au minimum.

Afin de respecter la loi de Blondel qui veille à ce qu’un escalier puisse être emprunté de manière fluide, on veillera, sur un ERP neuf, à ce que les marches n’aient pas une hauteur supérieure à 16 cm.

Ce qu’il faut retenir pour un escalier ERP aux normes

Les escaliéteurs ; quel que soit le type d’escalier ou le matériau qui le compose ; devront aussi veiller à mettre une bande d’éveil à la vigilance. Ce revêtement de sol qui se situe à 50 cm de la première marche en haut de l’escalier a pour objet, grâce à un contraste visuel et tactile, de prévenir de la présence de l’escalier y compris pour les personnes ayant des difficultés visuelles ou motrices. De même que la première et la dernière marche, pour les mêmes raisons, doivent être contrastées.

Pour ce faire, on peut utiliser par exemple une couleur différence, y compris si le reste de l’escalier ne comprend pas de contremarches.

Il convient de faire attention aux nez de marches pour qu’ils ne soient pas glissants ou encore qu’ils soient contrastés par rapport au reste de l’escalier.

Il existe d’autres normes à respecter concernant la largeur de l’escalier ou encore son ou ses girons. Il est évident qu’un escalier ERP ne peut pas être trouvé dans une enseigne de bricolage et doit faire l’objet d’une fabrication sur-mesure pour répondre à toutes ces normes mais aussi correspondre au style du bâtiment.

Cela est tout à fait possible avec certains professionnels, en savoir plus, qui savent allier l’aspect sécuritaire et pratique avec la réalisation de beaux escaliers.

Après l’intervention de l’escaliéteur, il ne faut pas penser qu’il n’y a pas d’autres règles à respecter en matière d’accessibilité.

On peut pour cela tenter de le faire seul, mais en demandant par la suite un audit pour vérifier que tout correspond à ce qui est attendu pour ce type d’établissement ou demander son aide à d’autres professionnels comme une entreprise de signalétique par exemple.

Ainsi, à titre d’exemple, l’escalier ne serait pas aussi pratique et accessible s’il n’y avait pas un bon éclairage qui permet de mettre en valeur la première marche qui se révèle le plus souvent la plus dangereuse et celle responsable de nombreuses chutes.

A découvrir ...

Poster un commentaire ...

Your email address will not be published. Required fields are marked *